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31.8.13

HAÏKUS DE JUILLET-AOÛT


L’aube inachevée
Et déjà la symphonie
Des chants de l’été
 
La ronce fleurie
L’ocre beauté de l’insecte
Sur les mûres vertes
 
Ta peau frissonnante
Le souffle chaud du soleil
Lumineux matin
 
Oh la sauterelle !
Ses longues jambes qui grimpent
Sur le pavé blanc
Torpeur dans les prés
Le tintement des clochettes
Les ânes gambadent
Le scintillement
D’une toile d’araignée
Une ombre l’efface
 
Une voix flutée
La sérénade grandit
Chante, joyeux merle !
 
Un froissement vif
Sur le sentier de montagne
Le serpent traverse
 
Les bottes de foin
La verdeur du paysage
L’odeur des moissons
De blondes spirales
Dans le tronc bleuté de l’arbre
Cadran craquelé
 
Sa robe vermeille
Ô toute belle à croquer
Framboise des bois
Les pétales fauves
L’or sculptant les étamines
Des lis flamboyants
 
Les fleurs sauvageonnes
L’azur d’une libellule
Dans les hautes herbes
 
Célestes étoiles
Au jardin des hélianthes
Un exquis tableau
 
Ses ailes brillantes
Il flirte sur l’œillet rose
Le papillon bleu
 
Un voilier cabote
La mouvance d’un éclat
Dans l’eau du bassin
 
Nectar délectable
Ce doux parfum des lavandes
L’abeille joyeuse
Deux fils, des épingles
Le miroitement des fleurs
La fontaine coule
 
Cette multitude
Pour une reine féconde
Dames butineuses
 
Le jet diaphane
Un canot bleu sur le lac
Gerbe d’arc-en-ciel







  
 
 
Aux franges du soir
Les flambeaux roux du couchant
Cueillir ses couleurs 
 
 
L’appel pénétrant
D’une soirée estivale
Le chant des grillons 
 
Craintive hirondelle
Se propulse au crépuscule
Entre deux rochers
 
Une myriade
D’infinités chatoyantes
La voûte sublime
 
Le ciel argenté
Au sommet, la brume danse
Le vent fort, l’orage !
 
Perles d’abondance
Les délices de la pluie
L’ombre inconsolable
 
L’or des chanterelles
L’inoubliable tapis
Qui fut, qui n’est plus !
 
Les joyeux caquets
Des pimpantes demoiselles
Dans le poulailler
 
Plumage orangé
Superbe cocorico
Du coq patriarche
 
 

Sur le rideau pourpre
Une chaîne, un diadème
Le papillon noir
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 

 


BEAUTÉS VERGNOLAINES

 






 

 
 

SOUFFLE PASTORAL


Le Printemps s’approche et tout recommence
Les bergers s’en vont pour la transhumance ;
Ils passent le col, menant leur troupeau,
Le chien les escorte, égal au pipeau. 

Veillant les brebis comme des orfèvres
Ils célèbrent l’aube, un sourire aux lèvres ;
Ils prennent grand soin du nouvel agneau,
Chaque homme s’émeut, longeant le coteau. 

Un tétras s’ébat sur les pimprenelles
La clarté du jour nimbe ses prunelles ;
Lorsque ciel et terre unissent leur chant
La voûte s’enflamme aux rais du couchant. 

La brume s’accroît, tombant des alpages,
Un spectre parcourt l’or des pâturages ;
L’été se morfond, le bétail est prêt,
Chacun redescend le cœur guilleret !
 
 

 





LA GRANDEUR DU PRÉSENT




Louons la plénitude et la réminiscence
Des silences troublés que l’on s’offre à soi-même ; 

Comme le perceptible ourle notre présent
Le passé nous effleure, il souligne aujourd’hui ; 

Célébrons l’écriture avec le cœur joyeux
Tel un souffle vital édifiant demain ; 

Les souvenirs d’hier entremêlés d’oubli
Taisent les feux d’amour qui veillent à jamais ; 

Une langueur muette interroge le ciel
Lorsque le soir étreint l’âme qui vagabonde.
 
 
 

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