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29.5.10

PENTECÔTE

Contemplation

L’âme se greffe aux lueurs de la source bienheureuse.
L’intime goûte au repos du souffle de l’Esprit Saint.
Les oiseaux de l’Univers vibrent dans l’infinitude.

Comment rendre grâce à Dieu, s’instruire de sa grandeur ?
Quelle harpe jouera mieux que celle qui me fait face ?
Harmonieux réceptacle, où rejoindre tes hauteurs ?

Jaillit la Création en d’ineffables prémices …
Seul m’appartient cet instant qu’il te plaît d’unir à moi.
L’imperceptible paraît, s’ouvre mon cœur aux délices !

Marie-France Moriaux – 23 mai 2010 (Le Verneil)

17.5.10

PROSE POÉTIQUE


LE CHEMIN LE PLUS COURT

« Quel est le chemin le plus long d’un point à un autre ? » [Jean Tardieu. Un mot pour un autre.]

Lutiner l’arbre nu. Soif des parfums d’ailleurs, d’arômes chiffonnés… se fripe le feuillage où le petit oiseau griffe une feuille morte. Sur son flambant plumage, une onde rougeoyante a duveté sa gorge.

Eclair entraperçu… la fugitive lune allume son regard, illustre clair de terre où sombre une lueur ; en son masque cendré : capteur, grandeur captée ? Un faisceau de lumière éperonne son champ ; virtuelle verdeur, son contour s’effiloche… une écharpe étoilée éclaire les nuages.

Clic-clac. Photo : l’azur, l’espace et les oiseaux. Soupirs autour de l’arbre où s’attriste le vent. Compatible univers ? La brindille légère accueille le moineau. L’hirondelle se pâme. Illusion d’optique ? Apparence ou reflets ? Chuchotis de velours sur l’ombre confidente.

Insolite poème, un cortège t’éclipse … envol et mouvements ; le frivole cachet d’une plume d’argent.

Désirer conquérir ce qui vous fuit dès lors ? Le chapeau du couchant décline à l’horizon. Rideau. Théâtre ! Vie au premier jour terrestre … en son génome humain ? Chromosome ? ADN ? Quel végétal se lie à la source pérenne ?

Jean Tardieu le dirait : « Ce que parler veut dire… oh ! Quel patois ? Méprise ! Idylle ? Les amants que le métro sépare ? Il y avait foule au … Eh ! Finissez vos phrases ! »

Le poème à jouer chante t’il l’ABC au-delà de tout sens ? Les ailes de l’esprit forment la mise en scène : humour et poésie, écriture, musique… Un art à transformer, à peindre, à nuancer, dans le miroir des mots, de leurs sonorités. La vision magique où la pièce de chambre est langage du rire, un succès fou, caché ?

La comédie heureuse attire la jeunesse et tous les amoureux des « dix mots du Printemps. »

(Prose poétique en hommage à Jean Tardieu – Les 10 mots)


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LES PENSÉES DU JOUR

EN CŒUR A CŒUR AVEC L’AMI(E)

Dieu nous visite t’il, en l’oiseau, chaque matin ?
Dieu nous parle t’il, en ce bébé qui babille ?
De la Source jaillit la Joie en l’Unité.


Le rieur de l’instant est-il un jour sérieux ?
Écoutai-je toujours l’ami(e) en confidence ?
Les reflets de l’obscur éclaircissent ma vue.


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JOYEUSES PENSÉES

L’or radieux d’une présence illumine les genêts.
Fleur rieuse, ton sourire poudroie, angélique, nos yeux.
Fulgurance d’amour, la lumière éclaire nos visages.
Plénitude, la ritournelle de l’oiseau sous les cieux.
Sérénité, cette promenade avec l’ami(e) au bord du lac.
Contemplation, l’eau ridée, ondule, offerte au rivage.
Bonheur fou, la joie en l’éclat de ce jour : unique !


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SOURIRES D'UN ENFANT

Sur le sentier de l’écriture
à tire d’aile du Verneil …
un ange frappe à la porte.


Lorsque le ciel nous brûle, un écrin de verdure délie la flamme où se tait l’heureux jour. Froidure matinale, après la brève aurore, une onde lumineuse effeuille la nature. Un signe ? Ta joie éclipse le mystère de monter tout là-haut ... où rayonne la terre. Le sentier fut-il étroit, ton âme le savoure. Bienfaits de tes ancêtres.

Précieuse lumière. Immuables senteurs des chênes séculaires amoindris par le temps. Tu découvres la sève sur les arbres en éveil. Les tapis de mousse se gravent sur ta main. Pesanteurs du bonheur. Malgré les années, tu restes l’enfant que tu fus naguère. Tu te réjouis devant tant de merveilles.

Voici que l’on frappe à la porte. Le petit ange est là. Bouclée et rayonnante, Justine entre. Ses yeux sont sertis d’étoiles. Sa chevelure chatoie comme les blés d’or. Son sourire irradie tel un soleil. Sa voix coule comme le miel. Elle étreint contre son cœur les bons grains de la terre. Temps suspendu. Douceur et tendresse, la messagère de l’offrande nous ravit.

Accents de plénitude. Virgules d’instants bénis. Source d’émerveillement, les sourires d’un enfant.
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Havre propice au cycle, en sa légèreté,
Douceur d’une présence, une haleine joyeuse,
L’amoureuse harmonie; étreinte fugitive,
Abandon, désaveu. Ciel ! L’âme entre deux eaux.


SOMMEIL

Le ressac vagissant d’un saphir de lumière
Mire un faisceau d’embruns sur la vague gris bleu
Le vent d’une rafale a propulsé la voile
Le mat claque, rugit. Forts remous des brisants,
La nuit étend sa main sur l’écume puissante
Le sable fin, la plage, un feu de bivouac,
Conscience éveillée. Aurore ! Le miroir
Suave de l’éveil, inaccessible hauteur
Des rêves refermés. Aux rivages du temps
D’invisibles frissons parcourent le sommeil,
Prémisse cérébrale ? Ô trace énigmatique !
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NOUVELLES

LE MESSAGER

(Métamorphose)

Cet après-midi là, je m’éveillais, en transes, sur la plage. Je m’étais endormie, allongée sur le transat. Mon cœur battait à tout rompre. Un mauvais rêve me pourchassait.

Face à moi, la mer scintillait, étrangement calme. Elle semblait se creuser, reculer vers l’horizon diaphane. Pourquoi cette angoisse ? Il régnait quelque chose d’inhabituel, mais quoi ? Les oiseaux ne chantaient plus alors qu’ils pépiaient allègrement, tout à l’heure. Curieux ...

Je sentis une présence à mes côtés. Un petit homme aux yeux d’émeraude me fixait. La profondeur de son regard m’hypnotisa. Comment me détacher de ces prunelles magnétiques ?

— Bonjour, je m’appelle Emma, dis-je. Et toi ? — Je suis le fil d’Ariane.

— Le fils d’Ariane ? — Non, le fil sur lequel tu te suspendras pour fuir avec moi.

— Fuir avec toi ? Je suis bien, moi, ici.

— Viens, sinon tu deviendras chair morte. Dans quelques instants, des larmes de souffrance dévasteront ce lieu. Fais-moi confiance…

— Mais, que fais-tu … ?

Des étoiles papillotaient autour de lui ... quelle aura ! La fulgurance atteignit ma vue.

Il s’avança, chuchotant : — Dépêchons-nous, le temps presse. N’aie pas peur, je suis ton ami.

Je hurlais : — Oh ! Mon Dieu ! Pourquoi ce bec ? Ce cri ?

Avec effroi, je sentis mes membres se transformer. Sur mon corps, se tissaient des nervures, un duvet... Soudain, des ailes se déployèrent sur mes bras, je volais !

En bas, le tsunami ravageait l’île. J’étais sauvée. L’aigle royal me protégeait, à l’abri de ses larges plumes.

Je demandais : — Quel est ton nom ? Il répondit : — Je suis la Providence !


(Atelier d’écriture, médiathèque de Décines, 6 mars 2010)

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SE PIQUER AU PLAISIR DES DIX MOTS

(À l’école)

Et clic et clac, disait le professeur à l’élève…
— Sachez, Monsieur, que vous avez une tête à claques… que d’un seul clic, l’on peut déchiffrer le programme. Rendez-vous les choses plus compatibles et protocole, suivez …

Glauque, l’élève répondit :
— Clic ? Cloaque, Monsieur ! Je ne vous capte. Étriqué, le sens du capteur me trappe sur les nerfs. Je percute à l’étiquette, moi, Monsieur !

— Cessez, jeune ami. Si le cours ne vous convient... point à la ligne ! Sortez Monsieur ! Allez voir ailleurs si la pêche est meilleure.

— Vite, prendre l’air, Monsieur. Fuir le décorum. Je désire plus pérenne liberté.

— Ad libitum, jeune homme. Rasseyez-vous, rasséréné. Je décrypte le stratagème.

— Je m’en rince l’oreille et je reste Monsieur.

— Bien. Il suffit de changer votre vision des choses. Mais plus de ruse entre nous, mon ami. Il s’agit de loger la logique du logiciel.

— J’y vois beaucoup d’habileté, Monsieur le Professeur. Je m’habitue à l’inconséquence des technologies modernes.

— Motus, l’ami. Mon cours prend du retard. Par conséquent …

— C’est que, séquentiellement, Monsieur, j’y perds mon génome, heu, pardon, mon latin.

— Ne latinons pas ! jeûnons ! mais non, voyons, je m’embrouille dans ce brouillamini …

— …D’étourderies, Monsieur le Professeur. J’étais dans la lune ; je quitte le clair de terre et je m’assujettis à la souris ! Je prends le virus. L’informatique n’a plus de secrets pour moi !

— Vous piquâtes à vif plaisir, Monsieur. Vous sûtes transformer l’art d’apprendre « le jeu vidéo ! » Champion mon garçon ! Échec ou maths ?

Hommage à l’auteur dramatique et poète Jean Tardieu
Le Printemps des Poètes 2009 (les 10 mots)

POÉSIE SACRÉE

Dans chacune des paraboles, passages, méditations, lectures, évangiles, paroles, prières, poèmes universels ... il suffit parfois de ne saisir, ne retenir qu'un seul mot ... D'essayer, dans le silence de la contemplation ou de l'action, d'en comprendre la signification ? Saisit-on un jour la vérité qui point au cœur des livres, des hommes, de l'humanité... ? Pour moi, quelques mots transparaissent : la vie, la paix, la sagesse, le pardon, l'humilité, l'espérance mais il y en a beaucoup d'autres... l'amour universel, la charité, l'écoute, le partage, la reconnaissance, le respect...

 

 

MERCI Marie !

Beaux lumignons brillez quand sonne le beffroi

Tandis que l’on te prie Ô Mère vertueuse !

Ton visage fulgure, auréolé de froid,

Ta main se tend vers nous, Vierge respectueuse.

 

La basilique luit, tel infini soleil,

Notre Dame d’amour, la nuit porte conseil.

 

Ta statue imposante insuffle aux catholiques

Un joyau de lumière ornant l’obscurité ;

Les pèlerins loueront ta popularité

Se recueillant nombreux, dans ces lieux symboliques.

 

L’étoile tressaillit perçant les ors du ciel

Le Christ est bientôt là, tenons-nous en éveil !

 

La ferveur nous transporte, elle accorde la force

Ainsi que la sagesse entourant la raison ;

Notre âme s’émerveille et pointe l’oraison !

Que ta volonté soit, Dieu, dont l’amour renforce !

 

Père, Fils, Esprit-Saint, baignez dans l’arc-en-ciel

D’un MERCI pour Marie, à Lyon, sans pareil !

 

L’ÂME HEUREUSE (Noël)

D’aucuns vous diront avoir le cœur en fête ;

Point de joie aveugle… arpège dans leurs mains :

Ce souffle ! l’exorde aux zéphyrs des chemins ;

Leur regard bénit l’œuvre en l’aube parfaite. 

Les chants de l’amour, d’un écho radieux,

Vibrent dans le ciel, l’horizon, les nuages ;

Prémices de paix, d’universels partages,

Fusent des bonheurs miséricordieux.

Instruisent l’épreuve et la foi dans l’errance ;

L’éclat d’une fugue annonce l’unité ;

Grâce, avènement de la maternité…

Doux Seigneur Jésus, renaît notre espérance !

Harpe, clavecin, trompette, violon

Luth, orgue, timbale ! Incarnez l’allégresse !

 

UNITÉ

La foi s’affaiblit-elle au-delà des louanges … ?

Ô doux Seigneur, mon âme entreverra les anges !

Puisses-tu me grandir dans le respect des autres 

Me guider sur la route où règnent tes apôtres ;

Forgeron de l’espoir, donne force au plus faible

Ta glorieuse main nous préserve du nèble

Pour que fleurisse encor le feu béni des blés ; 

Au soleil de ta vue, en quelques mots soufflés, 

Cède la forteresse au front d’indifférence …

J’ai soif de ton amour, luit ma persévérance

Bien que la fleur se fane, exquise de beauté

Son Chemin de Lumière épouse l’Unité !

  

UN MOT

Humaine Vérité, trace-nous le chemin…

Que l’Archange d’espoir écoute ma prière ! 

La foi, dans la détresse, apporte la lumière, 

L’ami silencieux pleure et serre ta main. 

Suprématie heureuse, offre-nous ton refuge ! 

Trouvons la paix, la force, un éternel secours,

Ta bienveillante vue évite les discours… 

Ravive cette flamme où s’épand un déluge. 

Par quel humble regard rejoindre l’appelé ? 

Tenir encor la coupe aux secrètes alarmes,

S’éveille le silence où grandissent nos larmes 

Il n’existe qu’un mot … sera-t-il révélé ? 


LES SOURCES DE LA JOIE

SOLEIL VIVANT
Rose nuée, impétueuse attente
Eclat brumeux, l’aurore m’éblouit ;
Exhalaison, la volupté frissonne
Sur la nature à robe blanche.

Bruissement d’aile, un moineau fugitif
S’envole. Ici, là, cette plénitude …
L’inexplicable effluve dans mes sens ;
Cueillir le ciel d’or du zéphyr ...

De ses baisers, l’invisible m’enlace ;
L’âme éperdue accède à la grandeur ...
Merci mon Dieu pour la beauté des choses !
Cligne ma vue ensoleillée …

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L’IMMUABILITÉ
La prière est l’eau vive, une réminiscence, une source de joie où brille la lumière. En son temple, une pause éveille notre foi.

Les secrets de Sa grâce éblouissent mes yeux. Par quel entendement, rejoindre l’Invisible ? Un avion fend l’azur, il fracasse le temps, déconnecte le cœur, la page reste blanche…

L’âme d’un mouvement, s’élève interrompue … et rejetant l’intrus, se concentre à nouveau, réajuste la main. Par quel heureux mystère, elle se lie à Dieu ?

La Visitation respire en l’Écriture … Un astre scintillant bénira l’Univers. Dans ses lueurs, l’automne a poignardé mon corps. La meurtrissure des jours creuse des sillons blancs.

Des ombres du levant, jaillissent des éclats. Se rapproche le Verbe, inspiré par l’offrande … Ô cieux resplendissants !

Façonnés de bienfaits, les souffles du silence, apportent une réponse, aux priants de ce Monde !


Ailes d’immensité …
Quatrain, Ô confiance !
Des flambeaux d’espérance
Fleurissent l’unité.

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CHANTS DOULOUREUX

BELLE

Ô BELLE EN NOIR ET BLANC !
SUR FOND TROP NOIR
COMME AU JOUR NOIR
DE TON DÉPART ...

IRIS TROUBLANT
DANS TON REGARD
L’AZUR ME FEND ...

TEINT PORCELAINE
TA LÈVRE PLEINE
Ô ROUGE SANG !

BOUCHE RIEUSE
Ô GRACIEUSE
MON CŒUR SE FEND !

CHEVELURE D’OR,
TU VOLES AU VENT
VOIS LE TOURNANT !
FATALITÉ ? VLAN !

BONHEUR D’HIER
ÉTAIT-CE TRÊVE ?
Ô MAIS JE RÊVE !

BLONDEUR, BLANCHEUR...
LINCEUL, TA MORT !

PRUNELLE FENDUE ...
LA VIE, TA VIE SE FEND !

Atelier d’écriture, médiathèque de Décines

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AUX RIVES DE L’ABSENCE

Le ciel poudré d’embruns butine l’horizon ;
La vague déferlante enténèbre la plage …
De ses reflux, la mer, froisse le sable d’ocre ;
Son écho se trémousse au fil des flots marins.

Par les flaques, bercés, pleurent les coquillages ;
Sur le miroir de l’onde, oscille le voilier …
Les griffures du temps mordent les souvenirs ;
Se brise le soleil, clapote le silence…

L’eau piétine tes pieds, tressautent les galets ;
L’absolu se délace, irradiante écume …
Ton regard se relie à l’incommensurable ;
Ta lèvre perpétue un long baiser vers Lui.

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ODE AU CHAGRIN

Où que tu sois, chante l’oiseau ...
Dans l’arbre en fleur, le ciel, la terre,
Tapis de roses, la lumière ...
Rien ne flétrit sur le tombeau.

S’effeuille le givre en décembre ;
La pluie inonde février ;
Pleure Ô jardin défiguré !
Souffrent des larmes sur la cendre.

Tu dors auprès de l’inconnu ;
Ici, point de pierre tombale,
Te revêt la nuit sépulcrale ;
Là, saigne le cœur mis à nu.

La mouette crie à l’offense
Jaillit la funèbre clameur ;
S’éperd le front de la douleur,
Fuse l’indicible souffrance.

Tu reviendras pieusement
Te recueillir sur l’anonyme ...
Son âme fulgure la cime !
Tes yeux s’embrument doucement.

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L’HYMNE D’AMOUR

Mystérieuse nuit,
Tu m’offris ce présent :
L’eau vive, la nuée !
Larmes sous les persiennes
La musique berça* le toit.

De la tuile fendue,
Se dérobent les cieux
Ta clarté m’auréole,
S’élève une louange
Douce colombe passe.

Te revoir en secret …
Plénitude Ô Raymonde
Cette étoile cachée !
Tu bénis le Printemps
Rayonne la Saint-Jean !

Ton immuable souvenir
Illumine l’aube, la terre,
Repose en paix ma chère sœur.

(* perça)

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CHANTS D’AMOUR

LES FLEURS DE L’ORAGE

La flamboyante fougue a fleuri notre amour …
La ténèbre cilla, du firmament des larmes,
Du silence un aveu gicla du saint-amour !
Que s’épanche la flûte au rythme du tambour
Je consomme ta soif, déverse mes alarmes ...
Où trônent les éclairs, pas de mots calembour !
Au temple pacifique, oui, déposons les armes.

La flamboyante fougue a fleuri notre amour …
Un roc magicien triomphe de mes charmes ;
Le hasard suffit-il au cœur d’un seul faubourg ?
Tu courus la grand’ route et moi le Luxembourg ;
Le chemin te cisèle, attends ! Tu me désarmes !
Ta bouche salivant au goût de l’eau des carmes
Apaise ma raison, m’effeuille avec humour …
Voluptueux Bacchus, bois ma lèvre glamour !
Fulgure un tourbillon dans l’abîme des âmes.

(Nombre d’Or)

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CONSTELLATION

Sur l’autel de ton cœur resplendit ta promise.

Mon âme devint braise au feu de l’unité …
Un cri d’amour fusa, flambeau sous ta chemise,
Au fulgurant sommet de l’enjeu, pas de mise !
Je tremble de plaisir, est-ce divinité …
Je serai l’étincelle, une flamme permise,
Tu savoures la rose à fleur de nudité.

Sur l’autel de ton cœur resplendit ta promise.

Sous tes baisers ardents, brûle l’éternité …
Au velours de ta peau, ma main douce, fut mise ;
Où s’enivre ta chair, je ferai l’insoumise …
La troublante union cèle l’impunité !
L’Éden brille sans fin, danse la vérité ;
Aux rouets de l’extase et par son entremise
Sombrent les amoureux au bord de la Tamise !
Les étoiles du ciel criblent l’intimité.

(Nombre d’Or)

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SORTILÈGE

Sortilège, un trouble t’effleure ;
Un pur ruisseau coule des cieux
Déjà la pluie augmente, pleure,
Un astre cille dans tes yeux.
Frémissement sous ma guêpière
Palpite, heureuse, ta paupière,
Frôle ma nuque le chevet …
Un drap de volupté boit l’onde
Se dénoue une mèche blonde,
Ta main câline me dévêt…

Fleurit le feu de mes louanges
A l’eau vive de tes baisers…
Mon âme vole auprès des anges
Languissent des parfums grisés.
M’étreint l’extase où fond l’orage
Tangue la vague en plein naufrage,
Baignent nos corps incandescents.
La fougue gît de ses largesses
Ô Dieu de toutes les sagesses
Fusent des bonheurs indécents.

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ÉTREINTE

La clarté qui s’agrafe aux secrets de ton corps
Ceint mon désir ; grelotte un frisson sur ma chair ;
Les pistils de la grâce inspirent nos accords
Traverse-t-on le gué du flambeau de l’enfer ?
Un serment sur ma gorge apprivoise ma trêve
L’indomptable gravite où succombe le rêve
Le feu d’amour me grise, insufflant le bonheur,
Ô douce mort !

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Un astre lumineux m’a dicté ces paroles …
Les harpes de la mer recouvrent ses corolles
Une flamme fleurit, franchissant le flot d’or …

LIBERTINAGE

Le sceptre du désir enchâsse un tourbillon
Monte un joyau de feu le long de la colonne
Sied la réminiscence au flux qui nous jalonne
Me brûlent en secret des rubis vermillon.

Se trouble une colombe où respire ma gorge,
Triomphe sur ta lèvre un baiser palpitant
Au langage d’amour, me presse l’hésitant
Soleils de l’infini, pointent deux sucres d’orge.

L’ensorcelé me guide au glaive bienheureux
Sur le divan, câlin, se dérobe un vertige
Délectable frisson, voluptueuse tige
Pudiques, deux amants, s’étreignent, langoureux.


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TROIS JEUNES FEMMES, UN GARÇON

Se pourrait-il, Belle à mon cœur,
Qu’à vous surprendre, je vous aime ?
L’une de vous s’offre au vainqueur
Laquelle vibre en mon poème ?

Languide amour dans vos beaux yeux
Si mon regard ne vous implore
Mes vers vous frôlent, précieux,
Vous souriez ma douce Flore !

Pétales dansent, envoûtés …
Je ne vois plus sous mes prunelles
Que cette eau vive : trois beautés !
Frémissements sous vos dentelles.

Ma dame, près de votre main
S’exaltent les senteurs de rose
Fuyant les cymes du jasmin
Je vous caresse de ma prose.

Luit l’ajonc d’or de vos iris
Brille l’éclat de votre bouche
Ce corselet couleur de lys
Sied à votre gorge farouche.

Mais vous pleurez, chère Doris !
Ô je vous aime ! [et vous ma mie ?]


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L’AIMÉ

Mon cœur, où que tu sois, je suis ;
Tel un diamant précieux
Mon âme s’auréole ou saigne …
Du sel rougeoyant de mes larmes
Joyeuses.

Adossés à l’absence…
Tes pas portent mes rêves
Et je m’unis aux tiens,
Dans cette appartenance
Sacrée.

Tout me ramène à toi :
La saveur de ta bouche
La douceur de ta peau
La source de ton corps
Magique.

Au firmament du soir, trône la lune rousse,
Frémissement divin, fuse ta présence …
Le vent disperse une vague heureuse,
Ta voix s’étend à l’unisson du ciel …
Rendons grâce au bonheur de l’aimé(e).

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NOCES D’HIVER

Se dresse la mémoire et l’âme s’atermoie …

Lorsque la nuit s’efface, expirent les silences,
Un lointain carillon résonne jusqu’à toi …

Sur la croix de Savoie où pointe la lumière,
L’unique rosier meurt en l’éphémère éclat.

Les hortensias noirs vont rejoindre l’exil …
Resteront-ils demain des ombres anonymes ?

Sur l’autel de l’oubli, s’est refermé la porte …


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PROSE AMOUREUSE

L’AMOUR
 
Quel visage donner à l’amour ?
Quel nom murmurer ?
Des images de bonheur paraissent.
Grâce offerte à vivre, à aimer...
comme une pluie du matin,
une brume d’aurore. 
Lumière, ta face aimée.
Étonnante pensée qui m’anime.
Je t’inscris sur mon cœur.
Où se trouve la vérité ? 
Notre vérité ?
Un seul chœur unit nos chants.
Un seul corps de chair et de sang,
calice où l’on se penche,
coupe où l’on boit en présence de l’autre.
Rayon de clarté, l’immanence nous recouvre…
 
À TOI MON AMOUR 
 
Renaître en toi mon amoureux.
Le paradis.
L’enchantement.
Tes yeux soleil. 
Trouble de feu
Regard voilé.
Brûlante fièvre…
Ton corps écrin.
Ta peau velours.
Langoureuse heure où je m’enivre.
Ma chair heureuse.
Étoiles d’or…
Cueille mon cri, chant sous ta lèvre. 
Frissons d’amour. 
Lyre en éveil. 
Flûte d’extase au clair de lune.
Silence. 
Tu berces mon cœur.
 
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Doux sanctuaire, mon aimé(e) 
M’accueille au temple de l’amour ; 
Un lit de roses, d’or, de myrrhe, 
Offre sa vue aux amoureux ; 
Tresse d’espoir et de lumière 
Ta bouche, à ma bouche, fleurit ; 
Un calice nimbé d’étoiles 
S’unit à mon souffle enchanté ... 
La vie, une aurore éternelle ... 
où se trame la mort constante ; 
Sous ma paupière… 
déferlante ma joie 
en la tienne, immortelle !
 
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L’AMOUREUSE À L’ABSENT
 
Unie à ton visage aimé 
Je ne cède à l’incertitude ; 
De l’étroitesse où tu m’étreins 
Se dénoue, heureuse, ton ombre ; 
La mélancolie à tes yeux, 
Miroir, ma langueur dans ta vue ; 
Te brise Ô bouquet de soupirs ; 
Dans la senteur des roses rouges 
Je t’effeuille, pétale absent. 
Même si le temps passe... 
astre fougueux tu restes ; 
t’espérer chaque jour, 
ourler d’espoir l’attente, 
tenter de te revivre, 
ivre d’éternité ; 
t’ai-je dit mon amour : 
mourir est un mot doux ; 
douceur de l’être aimé ; 
mélancolie, absence ; 
sensuellement nous ; 
nouer nos mains, nos corps ; 
corolle nos pensées, 
sépale ton émoi ; 
moi je connais le même, 
même si le temps passe…
 
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PERLES D’INSTANTS
 
Notre amour, des poussières d’or volées au temps. 
Ta voix, une plume d’amour balayée par le vent. 
Le futur rêvé, le présent cueilli,
L’hier immanent.
Exquis parfum, le souffle des amants. 
Soleil, le chemin révélé de ta bouche. 
Source, tes baisers de lumière. 
Nudité, ton corps revêtu de soie. 
Divine rosée aux lèvres de ma joie. 
Aveu, ton souffle aimant, aimé. 
Calice, la félicité. 
Un chant : je t’aime,
Ô brûlante ardeur ! 
La respiration de nos silences. 
De notre rencontre, 
ont coulé des perles 
d’instants précieux.
 
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BONHEUR
 
Le trouble de ton émoi dépose sur ma peau ses doigts de rose et de myrte,
Le satin de notre lit se peint de l’éclat radieux de la bienheureuse attente,
L’archer de ton corps dresse sur ma chair l’art sacré de sa flèche intime,
Des diadèmes d’arums se tressent sur la lumière de notre chambre,
Les sandales du plaisir emplissent la coupe de nos sentiments,
Des ailes de plénitude s’attellent au chariot de nos cœurs,
La scène nuptiale de nos rêves s’abandonne à la réalité,
La soif de nos désirs apaise notre gourmandise,
Les noces de la nuit nous exaltent suavement,
Jaillit l’apogée immanente de notre ardeur,
Le flambeau de l’amour cueille notre joie,
Le parfum de l’absolu s’élève à l’infini,
L’onguent de tes lèvres me couronne,
Le feu de nos accords brûle en nous,
La muse en éveil m’ouvre ta porte,
Le cristal de ta bouche me butine,
Dansent les étoiles aux blés d’or,
Fuse le ciel de l’apothéose,
Que soit la félicité !
 
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POÉSIE CLASSIQUE (SONNETS)

       

Ce "Phénix" sonnets qu’Alexandrins

 

Légèreté de l’aube

 

Le givre matinal étend son voile immense

Sur la plaine transie occultant les moissons ;

Les crachins du brouillard  pénètrent les buissons

Criblés du clair-obscur de ce flot de clémence.

 

Les oiseaux dans l’espace  avivent la dormance

De la terre en sommeil où planent des frissons ;

La brise tiède embaume, insufflant des chansons 

Et la flore s’attache aux flux de transhumance.

 

Le berger se promène au milieu du troupeau,

Il aime chaque jour sortir son vieux pipeau

Car jouer de la flûte enchantera le monde.

 

Le cheptel qui dormait se lève pour danser,

Le cerf s’approche, heureux,  du chêne qu’il émonde

Puis il brame d’ivresse, en son cœur, exaucé.

Sonnet
 

Contemplation pastorale

 

La brume se dissipe au cœur des solitudes

Tandis qu’un doux soleil illumine les cieux ;

Les voiles d’un nuage explosent, précieux

Sur l’ocre des sillons gorgés d’infinitudes. 

 

Une écharpe d’embruns descend des altitudes

Alors que le chamois gambade, gracieux ;

Le renard guette encor d’un œil pernicieux

L’enclos du poulailler, source des turpitudes.

 

La neige languissante épouse les cyprès

Tel un rideau d’albâtre à l’antre des forêts ;

Les senteurs de l’humus fleurissent la chaumière. 

 

Le ravissement trouble un berger dans le soir,

Son regard d’émeraude accueille une lumière

Lorsqu’auprès des brebis, l’homme revient s’asseoir.

Sonnet

L’heure sacrée

 

Un flamboiement rieur couronne la fenêtre

Tel un zéphyr d’amour qui traverse le soir ;

Les rayons du soleil recouvrent l’ostensoir

Qu’une frise d’or pur diapre de bien-être.

 

Un souvenir t’enlace et la foi te pénètre

Tandis qu’un doux arôme effleure l’encensoir ;

Le corps mystérieux tremble sur l’aspersoir,

La douceur de l’effluve est propice au renaître.

 

L’écharpe de la nuit égrène le jasmin,

La myrrhe, le santal, trônent sur le chemin

Et la flamme d’un songe orne ta rêverie.

 

Ouvriras-tu l’écrin serti d’argent, d’émaux ?

Tu saisis l’unité de cette heure fleurie

Quand la Sainte Écriture accompagne ces mots.

Sonnet

Rossignol d’amour

 

La biche  tremble, seule, au cri du cor ailé
Et la brume opaline entrave sa prunelle ;
Un souffle se dérobe et fond sur la venelle
Ô brûlant désespoir, l’oiseau s’est envolé !

L’aurore, ce matin, illuminait le blé,
Le chant du rossignol flûtait sous la tonnelle ;
Dans le bois résonnait la douce ritournelle,
Des brames confiants vibrent pour l’appelé.

Un songe l’enveloppe, ourlé de complaisance
La Muse espère encor la fidèle présence,
Le souvenir prolonge un air mélodieux.

Le Vésuve d’amour a sombré sous l’orage,
Un seul éclair fendit le baiser radieux
De l’oiseau migrateur en son plus bel ouvrage !

Sonnet

 

Cher Enfant

 

Nous accueillons ce jour dans la réjouissance

Attendant ta venue à fleur d’intimité ;

Nos cœurs battent pour toi, tendre complicité,

Et l’amour te constelle, étoile d’innocence.

 

Une aube radieuse éclaire ta naissance,

L’heure bénie apporte un flot de liberté ;

Cher ange délicat, fêtons notre fierté

Tandis que l’on t’enlace avec reconnaissance.

 

Ta frimousse m’exhorte avec émotion,

Lumière de mes yeux, vois mon affection !

Mes baisers sur ta main vibrent de gratitude.

 

L’azur de ton regard reflète la splendeur,

Ton sourire adorable exprime la candeur

Lorsque tes premiers cris s’offrent en multitude.

Sonnet

Promesse

                     

Devant l’inestimable, accueillons sa naissance

Lorsque l’enfant divin naît dans l’humilité ;

Du Père, Il a reçu la prodigalité

Comme un trésor qui s’offre avec réjouissance.

 

Alors que l’Évangile en donne connaissance

L’âme vibre d’amour pour sa grande bonté ;

Il ne nous juge pas dans notre humanité,

L’Esprit revêt nos cœurs d’un miel de quintessence.

 

L’eau me brûle, j’ai soif et goûte les frissons

De l’indicible source au creuset des buissons,

Je peins l’or, l’indigo, des encres d’aquarelle.

 

La grâce inonde l’œuvre, un bijou pictural,

Sa clarté me bénit d’une ombre intemporelle,

La Croix baigne le soir d’un parfum sépulcral.

Sonnet

Sainte Famille

 

L’Emmanuel perçoit notre exaltation

Lorsque l’ange paraît, l’heureuse mère prie ;

Insaisissable aura, nous élève Marie,

Recevons l’astre pur de l’Incarnation.

 

Sa présence rayonne, humble évocation,

Dieu désigne la route en étape fleurie ;

Devant l’œuvre suprême, Ô Jésus, je m’écrie :

Dans tes yeux quel trésor, toute Création !

 

Que s’offre à nos enfants un superbe héritage :

Paix ! L’équité ! L’espoir ! Les bonheurs du partage !

L’amour qui nous unit rehausse nos élans.

 

Par-delà chaque épreuve, intime certitude :

Un souffle trinitaire élève nos talents !

Accueillons l’indicible en son infinitude.

Sonnet

Le sonnet s’écrit en alexandrins (12 pieds : 6/6 avec césure obligatoire au 6e pied). Il comprend deux quatrains et deux tercets, soit cinq rimes différentes, avec des consonnes d’appui, obligatoires. Deux des cinq rimes (une masculine et une féminine) forment la structure des quatrains. Les trois autres rimes constituent les deux tercets, suivant le schéma :

        ABBA – ABBA – CCD  – EDE  ou EED

        rimes FMMF – FMMF – MMF – MFM … …

L’enjambement (ou rejet) sont interdits entre les strophes. Chaque quatrain et chaque tercet doivent avoir une idée par eux-mêmes et se terminer par un point, jamais par une virgule ou sans ponctuation. Les règles de la prosodie sont de rigueur (pas de hiatus,  élision faite, fins de rimes féminines/féminines - masculines/masculines - singulier/singulier - pluriel/pluriel, pas d'écho en césures/rimes - ou rapprochés...).

 
Autres formes de SONNET :

Lien sacré

La chambre s’illumine aux rais d’une veilleuse
Ton visage frissonne à l’abri du sommeil
Je caresse ton front, pose un baiser vermeil
Ta chevelure flatte une boucle soyeuse.

Tes yeux sont un miroir, source mystérieuse,
Dans l’azur qui m’étreint, pétille le soleil
Batifole mon ange aux faveurs de l’éveil
Ses cris fusent en force, éclats de la rieuse !

L’aurore jusqu’au soir tresse un tableau charmant
Peut-on peindre l’amour, notre éblouissement ?
L’heure égrène son règne où dansent les nuées.

La splendeur de ta vue éclaira Fructidor !
Tes prunelles saphir bleuirent, enjouées…
Quelle voûte s’enflamme en suprêmes flots d’or ?

Une chanson te berce au-delà des journées
Enfant de la lumière, accueille nos regards !
L’inaltérable joie insuffle mille égards.

Sonnet Estrambot

Ce sonnet estrambot est constitué de 17 vers ; il comprend cinq strophes soit : 2 quatrains et 3 tercets  suivant le même schéma que le sonnet traditionnel, mais avec un tercet supplémentaire, en respectant l’alternance des rimes classiques :

            ABBA – ABBA – CCD  – EDE  -   EFF

rimes  FMMF – FMMF – MMF – MFM - FMM


Troublante vision


Sur la grille entrouverte, on lit sur l’écriteau :
« À vendre … bail expire … »
Tu franchis son entrée, une herbe folle empire
où fuit un serpenteau.

La vigne se retrousse à flanc de son coteau
tandis que l’air soupire ;

La bourrasque s’éploie au sommet de l’empire
Transperçant le château.

Le donjon de la tour cache le point de mire,
Tu gravis le plateau ;
Au-delà de l’enceinte, en bas, la mer se mire.

Une ombre sur la grève étale son manteau,
Ton corps frisonne encor sous le pull cachemire
Quand repart le bateau !

Sonnet Lozérien

Ce sonnet lozérien est constitué de quatorze vers ; il comprend quatre strophes soit : 2 quatrains et 2 tercets avec deux rimes alternées (M/F), vers hétérométriques, les premier et troisième vers des deux quatrains comportent un alexandrin (6/6), les 2e et 4e vers un hexasyllabe (6 syllabes). Les premier et troisième vers du premier tercet comportent un alexandrin (6/6), le 2e vers un hexasyllabe. Les deux premiers vers du deuxième tercet sont des alexandrins, le dernier vers est en hexasyllabe suivant le schéma : ABBA – ABBA – BAB – ABA -- rimes MFFM – MFFM – FMF – MFM.

Douceur Dominicale dans les Berceaux de la Joie, en Hommage aux Jardinières des Jolis Mots et Tubes-Créations

Comment rendre témoign age à l’aminaute nous offrant les im ages d’un personn age , un vis age , un pays age , un thème, des mots… octroya...