Membres

31.12.10

PRÉLUDE ...


  Lumières sur Champ Blanc, Décines  

       (À la nouvelle année)

Sur la page blanche du jour
L’encrier couronne la table ;
Par la grâce du séraphin,
La plume agrémente l’envol
D’un élixir de jolis mots.

Sur le fil rouge de l’évidence
Se peint la souveraine écriture ;
Vois l’intime bénédiction :
La clarté cisèle ton ouvrage
Jusqu’à l’inestimable rencontre.

    Marie-France Moriaux

NOËL


L’œil
Scintille
D’un regard 
Nimbé d’amour
Sur le nouveau-né…
Tu clos le dernier vers ;
Quel mystérieux message
Célèbre ta dernière strophe ?
Se déride le front de l’instant…
T’éclaire l’harmonieuse naissance.

    Marie-France Moriaux

      ****

23.12.10

LYON : NOTRE DAME ...



Notre Dame de Bon-Secours veille sur
 Notre Dame de Fourvière ...
Lyon Croix-Rousse, déc 2010

ÉCRIN-CADEAU


Des senteurs d’espérance
Dans cet écrin-cadeau :
« Poèmes d’une vie ... »

Majestueux soleil …
Se dépeint la tristesse
D’une brume d’été.

La douceur de l’étreinte
Apporte la tendresse
D’un bercement heureux.

Symphoniques frissons,
La terre se trémousse
Sur un tapis de mousse.

Le temps efface t-il ...
Nos souffles, nos soupirs ?

Un songe passager
Devient le messager
De nos bonheurs d’hier.

Se referme la page
Du sourire naissant
De l’humaine beauté.



LOIN DU MONDE



LOIN DU MONDE

Dans le silence floconneux de l’immensité, une lueur s’est déposée sur un cœur… lumière de cristal, elle illumine son être. Doux reflet d’espoir, le soleil ranime la flamme éteinte de sa vie.

 « J’ai envie de dormir et de m’endormir pour l’éternité, gémit-il. Il gèle dehors et je suis perdu dans le froid. Personne à l’horizon. Je suis seul. Mes mains se croisent pour prier. Ô Mon Dieu ! Ne m’abandonne pas. Ne me laisse pas sur cette montagne enneigée. C’est plus que je ne pourrais en supporter. Réchauffe-moi. Mes membres sont engourdis. Je ne peux plus bouger. La froidure qui me glace le dos me rappelle que je suis vivant. Bien vivant.»

L’homme a voyagé. Il s’est assoupi, seul sous l’auvent d’une bâtisse désaffectée. Il couche à la belle étoile… Les étoiles ont déserté le ciel. Dans la nuit brumeuse, le frimas a déposé ses glaçons sur le vieux manteau. En lui, pleurent des sentiments inexprimables. Il n’a plus de toit pour dormir. Il n’a plus d’amis.

Il a froid. Il a faim. Il n’a plus soif d’avoir tant bu les crachins de la neige qui coule depuis des heures sur sa bouche fiévreuse. Ses paupières sont remplies de larmes d’eau sale qui ne tarit pas. Il n’a plus de forces ni de courage. Il a perdu la foi depuis longtemps. Il est si loin de tout. Vite ! Tout oublier, ne plus revivre pareille nuit.

Alors, il voyage dans les dunes chaudes de son esprit qui veille encore.

Cette nuit-là… une âme s’est arrêtée :

« Mes pas ont trébuché sur un soulier usé… »

L’homme qui rêvait sur l’illusoire hauteur s’est réveillé. Il tousse. Il souffre dans la neige qui tombe sans cesse.
 Un regard, une main, un cœur se sont tendus vers lui. Une larme jaillit. Des sanglots fusent sur ses joues... C’est minuit. « Noël. » Deux mains se joignent puis deux cœurs vont s’entendre, s’écouter, se comprendre. L’homme a refusé. Il n’a plus la force de se lever. Il y a si longtemps qu’on ne l’a aidé. Il pense que c’est un songe, qu’il est déjà mort. Alors, il dit non. Irrémédiablement non parce qu’il n’y croit plus. Il ne croit plus en rien. Avant qu’elle vienne, il était bien. Il voyageait. Maintenant qu’elle est là, il survit. Il n’y comprend plus rien.

           « Alors, j’ai attendu. Je suis restée longtemps auprès de lui. Toute la nuit. J’ai réchauffé sa main glacée entre les miennes. Je ne l’ai plus quitté. »

Au petit matin, la brume s’est dissipée. Sous la couverture, gisent deux corps. Leurs mains sont restées soudées, intimement liées.

De là-haut, la lumière était venue. Brûlante et incessante. Le soleil les invitait à rejoindre ses rayons bienheureux. Dès lors, il avait jeté au loin sa galère et ses larmes de misère.

Il avait demandé : — Veux-tu partir avec moi ?

Elle avait répondu : — Crois-tu que nous serons plus heureux ailleurs ?

— Essayons, nous verrons bien !     D’accord, je viens !

Ils sont au-dessus des nuages. L’immensité est bleue. La cime est verdoyante. Leurs corps sont légers. Parfois l’ondée de pluie les fait tressaillir. Alors, ils montent plus haut, ils voient tout. Plus rien ne les atteint. Les anges de Dieu veillent sur eux. Ils sont libres maintenant et tellement heureux.

  Oh ! Que la France est belle… mon amour !     Regarde ! Voici notre maison !

               « Je sens soudain ta main serrer la mienne. Nous voguons de par le monde, solidement ancrés l’un à l’autre ! »

Je me suis réveillée. Tu étais auprès de moi. Aurais-je rêvé ? Si loin et si près de toi en même temps… 

La nuit dernière avait été dure. Le centre d’accueil était bondé. C’était Noël.

Il neige depuis deux jours. La voiture de nuit parcourt les rues sombres et verglacées. Là-bas, sous un abri de fortune, il y a cet homme couché. Il ne bouge plus. Nous avons lutté pour le ranimer. Il ne bouge toujours pas. Alors, j’ai pris sa main, je l’ai serrée si fort qu’il a tremblé. Il ne pouvait pas se lever … alors, je l’ai aidé, je lui ai parlé, je ne l’ai plus quitté.

Aujourd’hui, il fait moins froid. La neige a cessé de tomber et cet homme est sauvé. Il faut repartir. Il nous faut continuer car la route est longue mais la foi reste intacte.

(Nuit de Noël)

22.12.10

L’ÉTOILE DU BERGER

Poussière d’or mystérieuse
L’étoile d’un soir luit, rieuse ;
Ses pétales sur le chemin
Sentent, suaves, le jasmin ;
La constellation d’hommages
Suit le cortège des rois mages.

L’immensité grise Gaspard
Le ciel exhorte Balthazar
Et brillent les yeux de Melchior ;
Les trois s’enivrent du décor !
Rencontreront-ils Jupiter ?
Ils contemplent, soumis, l’éther.

Des pas trottinent sur le sable,
Voici venir l'inconnaissable !
Hérode le cruel a peur :
Un "roi des rois" ? Quelle stupeur !
Il leur dit d’aller rendre grâce
Et lui rapporteront la trace.

Ils ont quitté Jérusalem
Pour une étable à Bethléem !
Près des bergers, proclame l’ange :
"Notre Sauveur est né ! Louange !"
Ils suivent la procession
Pour un temps d’adoration.

La lumière fuse, sacrée
En cette crèche, célébrée !
Vois le courroux du malveillant
À la recherche de l’enfant !
"Vite ! Quittez la bergerie …
L’Emmanuel, Joseph, Marie !"

Mes tout-petits, cette nuit-là,
Une pléiade, la nova
Ont scintillé, criblant la voûte !
Un sceptre éclaira notre route :
L’éblouissante Majesté
Resplendit sur l’Humanité.

            (Noël)


 Crèche, Le Cep, Gleizé  



17.12.10

ILLUMINATIONS ...

Décines
  Lumières sur l'Hôtel de Ville décinois   
*****
Lyon :
 Les Illuminations de Lyon, 8 décembre 2010

FROIDURES SAVOYARDES ...

 Le soleil baigne le soir  
 Coucher de soleil sur le Granier
 Soir lunaire  
 Brumes Savoyardes  


Diaphane, décembre leur a succédé ...



 Barbe blanche

 Luminosité




 Chat(oyance) neigeuse, 1er décembre 2010
 

1.12.10

Les Rousseurs d'Octobre se sont envolées ...

 Hélicoptère dans le paysage brondillant, 13 nov 2010

 L'écharpe des rousses brondillantes, novembre 2010

 L'automne rougeoie, Bron, 13 novembre 2010



8.11.10

CHATOIEMENTS ...

 Chatoiements, Champ-Blanc, Décines


 L'ocre et l'azur,  Champ-Blanc, Décines

 Le passage buissonnier, Champ-blanc

 Mademoiselle de la Roche,  asseyons-nous ...


 Verdoyance  et   rousseur  
 

 Les tachetés de brun,  Champ-Blanc, Décines
 
  Lampadaire...    luit dans le soir...  
 

LES DAMES BLONDES S'ÉPARPILLENT ...


 Parterre des belles demoiselles ...  
Les dames blondes s'éparpillent, rue Élisée-Reclus,
 Décines, 5.11.2010
 Sol d'ocre, rue Élisée-Reclus, Décines
Jeux d'eau, rue Élisée-Reclus, Décines, 5.11.2010
 Lumières d'arbres ...

NOVEMBRE NOUS OFFRE SES TONS MORDORÉS ...

 Jeux d'arbres, le Toboggan, Décines,
1er novembre 2010, Marie-France Moriaux

 Buissons ardents, massif décinois,  1er novembre 2010
L'arbre Seigneur, Place de La Mairie,
Décines, nov 2010, MF. Moriaux
 Les belles demoiselles à la robe orangée
 

30.10.10

ROUSSES COULEURS

 
Promenade au parc de Parilly, Bron

Transparente rousseur, Décines

Rougeoyant feuillage, Décines

Dégradés d'arbres, Jardin, Résidence Le Cep,
Gleizé, 30 octobre 2010, Marie-France Moriaux


SAVEURS D'AUTOMNE


Saveurs décinoises, Parvis des Nations Unies,
Décines, oct 2010, Marie-France Moriaux

    SAVEURS D’AUTOMNE

Il était une fois … de charnus Potirons …
Jolis cœurs d’artichaut, dansaient en petits ronds
De jambe ! Trublions taquinaient la citrouille,
Ils sortirent l’oseille, elle sentit l’embrouille…
Les coquins dans leur jus, clapotaient d’un bécot,
La coquette bouillait dans la pulpe abricot ;
Suspendue à l’envi, la belle infortunée
Supporta la tirade, en sa taille, minée :
"Ô mon chou, fleur des champs, vous êtes le gratin,
Votre robe carotte embellit votre teint ...
Ne faites pas la courge, avant que l’eau me teigne,
Je serai l’avocat de vos yeux de châtaigne ;
Pulpeuse, votre chair assaisonne mon flanc,
Me donne la patate, épice l’oignon blanc ;
Nous baignons dans la soupe, en guise de hors d’œuvre,
Cher ange d’Halloween, sans marge de manœuvre,
Trempons la radicelle avec les pâtissons,
Le gourmet apprécie et nous en pâtissons."
Senteurs de Paradis, par ici la buvette !
Est-il encor besoin d’éplucher la recette ?

Marie-France Moriaux – 31 octobre 2010

Création du service des Espaces Verts décinois,
Octobre 2010, Marie-France Moriaux
  


16.10.10

FRANCHIR LA PORTE




CE PARFUM

Croix !
Regards…
Sur la tombe,
L’eau m’éclabousse
Se mêle à mes pleurs,
Un passant qui s’arrête …
Tremblent des sanglots muets ;
Pieusement, l’astre murmure,
S’entrouvre la secrète blessure
Quelle douleur partage ma prière ?
La tristesse emprisonne le ciel, la terre…
Douce colombe vole au-dessus de la pierre.
Ici, ton âme veille les êtres chers …
L’espoir s’unit au corps spirituel
Grandit la foi face au deuil cruel ;
Soyeux reflets sur ta photo …
L’aura baigne ton visage,
Sourit l’inscription :
Le souvenir reste !
Ô sœur chérie
Ce parfum !
Es-tu …
Là ?


18 septembre 2010

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L’EMPYRÉE

Voici le jour majestueux
Qui te ramène à l’origine,
Tu franchis la porte divine
Dans le silence vertueux.

La terre implore l’immuable
Et prie ainsi l’Éternité,
Douleur de la réalité
Face au départ insurmontable.

Par quel espoir essentiel
Croire en la foi, la providence ?
L’ange chuchote en confidence
Que l’être aimé rejoint le ciel.

(À Jean-Michel, 29 septembre 2010)

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Invoquer notre ami Gustave
Qui baigne dans la paix, l’amour,
Son souffle transperce l’octave
Quand l’oiseau pépie alentour.

 (9 octobre 2010)



10.10.10

PROMENADE AUTOMNALE ...

… À DÉCINES et CHASSIEU 
 Roucoule, tourterelle
 Chevelure champêtre
 Cillent les sillons
 Le ciel et la terre, vue de Chassieu sur Décines
 Lumière dans le gris du ciel décinois
 Parfum Bleuté, Champ Chasseland, 10 oct 2010
 Prunelles noires au détour d'un chemin,
 Rue Elisée-Reclus,  Décines-Charpieu
 Infinité bucolique, Rue Raspail, Décines
 Rosissant feuillage
 L'avion fend le ciel décinois

 Vues de MF Moriaux 

Dimanche 10.10.2010


Douceur Dominicale dans les Berceaux de la Joie, en Hommage aux Jardinières des Jolis Mots et Tubes-Créations

Comment rendre témoign age à l’aminaute nous offrant les im ages d’un personn age , un vis age , un pays age , un thème, des mots… octroya...